Le terme coach est anglais mais il est tiré du mot français cocher. Lequel provient du hongrois Kocsis. Le cocher est celui qui conduit des voyageurs d’un point à un autre.
Notons que le cocher ne choisit ni ses passagers ni la destination de ces derniers. Son intervention consiste uniquement à aider les voyageurs qui le désirent à atteindre la destination qu’ils se sont fixés. Et l’on retrouve la philosophie du coaching dans l’étymologie du mot …
Le terme a donc déjà traversé l’Atlantique une fois et il nous revient maintenant sous sa forme américaine. Il n’est pas toujours facile de traduire littéralement un mot.
Pour le verbe “ to coach ”, on retrouve les notions de préparer, motiver, accompagner voire entraîner (à ne pas confondre avec le verbe “ to train ” qui signifie former).
A propos des origines des mots, un autre mot qui comme COACHING n’est pas traduit dans le langage courant de l’entreprise, il s’agit de MANAGEMENT (issu du vieux mot français « manège ») : art de conduire son activité avec la même maîtrise et efficacité que la dextérité du cavalier menant son cheval.
L’étymologie et l’origine du Coaching
L’étymologie du mot coach remonte au milieu du XVème siècle, où le petit village de Kocs, à l’ouest de Budapest, révolutionna l’industrie naissante du transport, en fabricant un nouveau type de wagons, plus sophistiqués, plus légers et plus rapides. Le nom de ce petit village a fini par être directement associé au fait de se déplacer d’un endroit à un autre de façon rapide et efficace. C’est de là que nous provient la racine du mot coaching.
La double acceptation du mot coach – comme wagon et entraîneur sportif en an-glais – est une métaphore qui illustre le fait pour certaines personnes (le coach) de s’identifier comme moyen d’en transporter d’autres (le client – coaché) vers leurs objectifs, avec la plus grande chance de réussite, rapidité et solvabilité. Si l’étymologie du mot nous ramène à la Hongrie à l’époque de la Renaissance, les experts s’accordent pour dire que le concept de coaching remonte à la Grèce Classique !
C’est à Socrates en effet que l’on doit le principe d’aider à apprendre, par opposition à celui d’enseigner. Plus récemment, le coaching a commencé à se faire connaître dans le milieu sportif grâce à Tim Gallwey, auteur de l’ouvrage intitulé ‘The Inner Game of Tennis’, où “inner” revoit au mental du joueur.
Pour reprendre ses termes, “ce qui habite l’esprit du joueur est plus important que ce qui se passe de l’autre côté du filet”. Il avance que “si un ‘coach‘ parvient à faire en sorte que son joueur élimine ou réduise ses propres obstacles intérieurs, celui-ci libère une surprenante capacité naturelle, sans devoir le submerger de technique.
Gallwey posait ainsi la première pierre dans le monde du ‘coaching’ moderne, affirmant que « le coaching consiste à libérer le potentiel d’une personne pour lui permettre de décupler ses exploits”.